Le dihydromyrcenol raconté par Maurice Roucel
Le dihydromyrcenol ? Il s’agit d’une molécule. Que cache t-elle ? Comment l’utilise t-on et où l’emploie t-on en parfumerie ? Autant de questions, le talentueux et sympathique Maurice Roucel, parfumeur chez Symrise, va répondre avec son humour et sa poésie, le samedi 14 février 2915 à 9h45 à Versailles.
Maurice Roucel, parfumeur chez Symrise, va raconter la belle histoire de cette molécule. D’une certaine façon, il va vous dévoiler la beauté et l’utilité de ces molécules chimiques en parfumerie. Pour lui, ces dernières sont une couleur, un son, un mot indispensable à la création qu’elles soient en peinture, en musique, en écriture et en parfumerie. Cessons donc ce faux débat : naturel contre synthèse.
Quoi dire du dihydromyrcenol ?
Cette molécule sera surtout utiliser dans les produits d’entretien de la
maison. Elle viendra par sa stabilité apporter fraicheur et des notes de lavande aux compositions.
Mais son entrée en parfumerie et plus exactement en parfumerie masculine, fera son apparition dans les années 70, pour le célèbre Azzaro pour homme (1978). Quelques années plus tard, ce sera une overdose de 10%, que l’on retrouvera dans Drakkar Noir de Guy Laroche (1982) puis deux fois plus encore, dans le Cool Water de Davidoff (1988) composé par Pierre Bourdon.
En quelques mots, cette molécule amène une nouvelle fraîcheur. Son odeur fraîche et propre est très reconnaissable.
Les parfums de Maurice Roucel ?

Mi-esthète, mi-chimiste et poète à ses heures, Maurice a une écriture généreuse, souvent basée sur des notes de musc, de fleurs blanches ou d’ambre. Sinon, il est l’homme derrière Tocade de Rochas, L’Instant de Guerlain, 24 Faubourg d’Hermès, le parfum Helmut Lang, KenzoAir….. Mon préféré parmi ses créations reste “Musc Ravageur des Editions Frédéric Malle”. Si vous voulez en savoir plus sur ce parfumeur plein d’humour et des plus talentueux , je vous conseille d’acheter les Enigmes du Parfum aux Editions du Vétiver en cliquant ici







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