Expo : Le savon à Grasse aux 18ème et 19ème siècle
Cet été, le service Ville d’art et d’histoire se joint à l’exposition du Musée International de la Parfumerie, pour une exposition Bains, Bulles et Beautés. Pendant cette période estivale du 14 juin au 22 septembre, la Maison du Patrimoine propose de s’attarder sur une histoire de la toilette et du savon, en exposant parallèlement à cette manifestation, un éclairage sur l’histoire de la savonnerie grassoise.
Les visites guidées C’est du propre !
Elle sera enrichie du programme « C’est du propre ! » qui associe une visite commentée de l’exposition et une visite de ville. Animé par un guide conférencier, ce parcours de 2h s’ouvrira au thème du savon en ville, au travers du patrimoine architectural et urbain (lavoirs et bains publics, quartier des fabriques et adduction d’eau). Tous les jeudis à 11h, à partir du 3 juillet.
Des recherches inédites
La manifestation de la Maison du Patrimoine s’adosse aux recherches universitaires réalisées, en 2013-2014, par une historienne avec le soutien de l’A.S.P.E.A.M., de la Ville de Grasse et du Conseil général des Alpes-Maritimes. Ces travaux inédits, sur la savonnerie grassoise renouvellent les connaissances, sur une activité oubliée.
Un peu d’histoire
Restée dans l’ombre de la parfumerie durant le XIXe siècle, la savonnerie a pourtant connu un certain essor à Grasse, à partir des dernières décennies du XVIIIe siècle. A cette époque quinze petites sociétés produisaient localement du savon blanc et marbré selon les mêmes procédés qu’à Marseille.
Fortement liée au terroir grassois, la savonnerie a mis à profit la très forte production oléicole de la commune, dotée d’une exceptionnelle infrastructure de meunerie.
Elle a également su tisser des liens étroits avec les parfumeurs, leur fournissant la « filure de savon », matière première indispensable à la fabrication des savonnettes odorantes, distribuées ensuite en France et dans le monde.
Une tradition qui perdure
Si la production du savon, à proprement dit, disparaît à Grasse dès le début du XXe siècle, la tradition est restée vivace au travers des parfumeries touristiques qui, comme il y a deux cents ans, façonnent et commercialisent dans leur boutiques des savonnettes parfumées aux odeurs de fleurs.
Informations pratiques
Maison du patrimoine, 22 rue de l’Oratoire Grasse
Tel : 04 97 05 58 70 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h 0 16h30
Tatousenti vous invite à mieux vivre le parfum et fait parler les odeurs, le nez et les saveurs. Autant d’émotions, d’anecdotes, et de secrets livrés par ceux et celles qui oeuvrent pour nos narines et nos papilles.
Tout naturellement, mes invités seront des parfumeurs-créateurs, des chefs d’entreprise, des chocolatiers, des chefs cuisiniers à titre d’exemple. Chacun d’eux me parlera de son parcours, de ses innovations, de ses succès, et de ses échecs, tout en mettant l’accent sur créativité et audace. Des portraits et des échanges bien sentis par Bettina Aykroyd, en mode passion, et en mode complice. Animé par Bettina Aykroyd, Tatousenti vous donne rdv tout les mardis à 17h Tatousenti, c’est aussi un site internet tatousenti.com
Ep 57 Jérôme di Marino, un élève de Francis Kurkdjian (1)
Jérôme di Marino est ce qu’on appelle un nez, mais pour moi, il a aussi du nez ! Telle une force tranquille, il observe, il capte et il perçoit ce qui l’entoure.
Son esprit de curiosité l’emmène sur des routes différentes – en fait, Jérôme aime comprendre les interactions du monde qu’il entoure, se nourrir de ses voyages, de la gastronomie, de musique et fait le vide en dessinant.
Toujours à l’écoute, Jérôme a eu 2 grands mentors, Nathalie Gracia-Cetto et Francis Kurkdjian. Maintenant, place à notre conversation.
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