Conférence sur les Parfums de Rosine à l’Osmothèque Versailles
Patricia de Nicolaï, présidente de l’Osmothèque à Versailles, dévoilera la belle histoire des Parfums de Rosine, les parfums de Paul Poiret, le samedi 13 février 2016, de 10h à 12h30 dans les locaux de l’Osmothèque à Versailles. Paul Poiret, ce génie de la mode, “pionnier de toutes nouveautés” et surtout l’initiateur du “parfum de couturier contribuera à l’âge d’or de la parfumerie. A ne pas manquer, c’est une occasion unique de sentir 11 parfums des Parfums de Rosine.
Paul Poiret, ce génie de l’avant-garde

Son regard avant-gardiste
Paul Poiret fait appel à Maurice Schaller, un jeune chimiste, pour la création de ses parfums. Puis, Henri Alméras suivra, à partir de 1914. Comme dans les grandes maisons de parfum, le couturier aura son parfumeur en interne. Pour l’élaboration des parfums, Paul Poiret, ouvre un laboratoire, au 39 rue du Colisée à Paris et une usine à Courbevoie. Il s’investira beaucoup dans la créations de ses parfums.
Sa vision du parfum
Il ira plus loin et l’usine de Courbevoie s’occupera aussi de l’harmonisation des flacons et de leur présentation. A cet effet, un atelier de verrerie et de cartonnerie pour le conditionnement verra le jour. Le charisme, le sens de l’esthétisme, l’ouverture d’esprit sur l’Art, et le sens de la créativité de cet homme, feront, qu’il innovera le packaging et les boîtes des parfums, à l’extrême. Comme le souligne Patricia de Nicolaï, c’est du vrai luxe avec “un grand L”.
Paul Poiret, fera appel à Paul Iribe, Georges Lepape, Raoul Dufy, Mario Simon, André Marty, qui seront les mêmes artistes que pour ses collections de mode. Il va collaborer avec Julien Viard, pour les flacons.
Les Parfums de Rosine à l’Osmothèque

Comme Patricia de Nicolaï me la confiera, beaucoup des Parfums de Rosine sont des notes ambrées, douces et vanillées en vogue, à cette époque. Tous les parfumeurs de l’époque avaient une base ambrée qu’ils incorporaient dans les parfums. On trouve le Fruit Défendu, le premier parfum contenant une note pêche, avec l’aldehyde C14, que l’on retrouvera plus tard dans Femme de Rochas et dans Mitsouko de Guerlain. Pour les parfumeurs, c’est le premier parfum gourmand, bien avant même, l’Angel de Mugler…Il y a aussi Nuit de Chine, un ambré doux. “Si le début du XX siècle est marqué par les notes ambrées douces et vanillées, la fin de ce siècle sera noyé dans les muscs”, soulignera Patricia de Nicolaï.
Pour toutes informations
Réservation sur www.weezevent.com/conference-thematique-la-maison-houbigant
36 rue du Parc de Clagny 78 000 Versailles Tel : 01 39 55 46 99








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