Delphine de Swardt conte les légendes du parfum

Delphine de Swardt, conteuse, raconte les légendes du parfum, ce samedi 10 septembre 2016 à la Maison de la Poésie à Paris. Une expérience inédite pour découvrir les belles histoires du parfum de l’Egypte à nos jours et surtout sentir les reconstitutions de parfums historiques, réalisées par le grand parfumeur Dominique Ropion. A ne manquer sous aucun prétexte.

Quand le parfum se conte

Tout grand parfum démarre avec une belle histoire que le parfumeur va traduire en odeurs. Pendant cette soirée, le monde des histoires rejoint le monde du parfum, ponctué par 7 moments forts. Ces moments forts sont les parfums que Delphine de Swardt a décidé de vous faire sentir pour mieux vivre l’histoire de Pline à Rabelais (un de ses auteurs préférés), de Platon à Colette et Jean Giono (un autre de ses favoris) sans omettre des anecdotes contemporaines. Le support invisible du parfum révélera et éveillera autant de souvenirs que d’émotions. Il s’agit du parfum de la Reine de Hongrie, du Kyphi, des parfums célèbres et aussi les légendes populaires comme celles d’ingrédients tels que la vanille pour n’en dévoiler que quelques-uns. Comme le souligne Delphine de Swardt, c’est un voyage dans les histoires du parfum, un voyage interactif auquel elle vous invite. Seule en scène, sans artifice, Delphine va conter ses belles histoires dans l’ordre chronologique des parfums historiques !

Découvrons Delphine de Swardt

Delphine de Swardt est une jeune femme aussi passionnée de mots que de parfums. Elle en a fait, d’ailleurs le sujet de sa thèse, « Des mots du parfum. La création olfactive en société de composition » . “Trouver les mots justes pour décrire la sensation que j’ai, en sentant quelque chose” voilà ce qui la motive. Incitée à trouver un “partenariat de recherche” pour financer sa thèse, cette dernière, s’est spontanément tournée vers IFF où elle restée cinq ans (recherche, marketing et communication) Une société de création où tout est possible comme elle aime à le dire. C’est ainsi que Delphine a pu se rapprocher du monde des parfumeurs, pour entendre les mots qu’ils utilisaient, et comprendre les rouages de la  création de parfum. “Chaque parfumeur a une sensibilité singulière” me confie t-elle. Néanmoins, Delphine me parlera de Dominique Ropion, Olivier Polge ou encore Jean-Christophe Hérault qu’elle apprécie pour leur démarche poétique, leur générosité, leur envie de transmettre. Cette transmission qui lui est si chère, qu’elle exerce aujourd’hui en donnant des cours de communication générale à la Sorbonne.

Cette passion du parfum, Delphine l’a puisé dans son cocon familial. En dehors des souvenirs de Jicky de Guerlain ou Farenheit de Christian Dior, le parfum de sa grand-mère et celui son père, c’est à son grand frère Etienne  de Swardt qu’elle doit son initiation. “C’est lui qui m’a non seulement offert mon premier parfum, Parfum d’Eté de Kenzo mais qui m’a aussi parrainée dans la profession. J’ai ainsi commencé à travailler avec lui chez Etat Libre d’Orange, sa société” me raconte t-elle. Quant à l’initiation des contes, c’est avec Henri Gougaud qui l’a pris sous son aile, qu’elle apprendra. Conter le parfum, évoquer la puissance d’évocation d’une odeur, aider le public à porter un autre regard sur le parfum, voilà tout ce qui habite Delphine de Swardt.

Pour plus d’informations

Samedi 10 septembre 2016 de 18h à 19h30 – D’autres dates sont prévues, je vous tiens au courant….

Prix: 10€ (5€ pour les adhérents de la Maison de la Poésie)  Infos et réservations  T. 01 44 54 53 00
du mardi au samedi de 15h à 18h www.maisondelapoesieparis.com