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Posted by on Mai 25, 2014 in Les livres, Sentir/Goûter | 1 comment

Trois définitions de l’amour de Caroline Bongrand

Trois définitions de l’amour de Caroline Bongrand

Un parfum peut-il rendre instantanément amoureux ? Quelle fleur pourrait pourrait être à l’origine d’un tel parfum ? Amour, parfum, New York et la Chine sont les différents univers, vers lesquels Caroline Bongrand nous entraîne dans son dernier livre Trois définitions de l’amour. Ni tout à fait un roman, ni tout à fait un policier, cette dernière, nous accompagne dans une quête olfactive passionnante.

Le pitch du livre

Caroline BongrandGilles est chimiste à New York dans une entreprise, qui crée les parfums de toutes les plus grandes marques de cosmétiques. Karl Lagerfeld lui fait une commande extraordinaire : un parfum qui rend immédiatement amoureux celui ou celle qui le respire. Délire de créateur ou intuition géniale ? Quelle fleur pourrait être à l’origine d’une telle fragrance ? Si elle existe, c’est l’un des secrets, les mieux gardés de la planète… L’amour, Gilles connaît : il va se marier dans quelques jours avec la belle Ina.
Mais troublé par ses investigations sur l’amour fou, l’amour absolu et son parfum, Gilles remet en cause celui qu’il porte à Ina : sur un coup de tête, il rompt leurs fiançailles. Ina comprend que la reconquête de Gilles passera par cette fleur magique. Une tribu juive, installée depuis des millénaires en Chine serait gardienne de la plante merveilleuse. Ina ira juqu’au pied de l’Himalaya à sa recherche.
Gilles, qui comprend qu’il a fait l’erreur de sa vie en repoussant sa fiancée, part à son tour à la recherche de sa fleur, Ina. La quête de la plante merveilleuse se révélera haletante, mais le dépaysement pour Gilles sera d’abord intérieur, en forme de retour sur ses origines, sur l’amour qu’il a reçu et sur celui qu’il s’apprête à donner.

Pourquoi j’ai aimé ce livre ?

Dès les premières pages, je me suis laissée entraîner dans cette aventure olfactive passionnante. J’ai apprécié ce savant mélange des genres, à savoir : une belle histoire d’amour sur un fond essai sur le monde olfactif et une cavalcade à travers la Chine, pour un voyage à la fois serein et dépaysant. A travers cette quête double, de la fleur d’amour et de l’amour, le héros du roman nous invite dans un voyage initiatique, au cours duquel il devra apprendre à se connaître, afin de devenir lui-même. Je ne me suis jamais ennuyée. Ce livre est excessivement bien documenté et donne une vision juste de l’atmosphère du monde, en amont, des sociétés de création. C’est vraiment un livre que je conseille à qui veut voyager tout en prenant conscience l’importance du sens olfactif dans les rapports aux autres et  découvrir les coulisses du métier du parfum.

Caroline Bongrand et le parfum

Ce sont des informations glanées, sur la page facebook de Caroline Bongrand, à défaut de lui avoir parlé auByredo téléphone, trop occupée…

Melograno, une eau de toilette de Santa Maria Novella, une merveilleuse maison de parfums italienne, très ancienne, qu’elle porte tous les jours en été. A ramener de Firenze ou à sentir chez Amin Kader (vers la place Vendôme ou vers la rue des canettes, à St Germain).

Quant à Fantastic man, de Byredo, c’est mon eau de cologne chérie (pour homme mais qui marche très bien pour femme), pour quand j’ai envie de me sentir powergirl. C’est une merveille, pour info, elle vient de changer de nom- oui, c’est dingue de changer le nom d’un parfum: elle s’appelle maintenant “Sunday cologne“. Succès garanti.

Sinon, elle aime les bougies parfumées… mais je ne peux vous en dire plus !

Qui est Caroline Bongrand ?

Caroline Bongrand est non seulement, l’auteur de nombreux romans, mais également scénariste, pour la télévision et le cinéma.

C’est avec son roman “De la bouche des enfants” qu’elle a obtenu en 1994 le Prix littéraire de la vocation de la Fondation Bleustein Blanchet. Puis en 2005, “L’enfant du Bosphore” a reçu le Prix Alberto Benveniste Littérature.

Côté scénario, “Eiffel” a été acquis par Galatée productions en 2005 et réalisé par Christophe Barattier (Les choristes, Faubourg 36) . Et son court métrage “Tu devrais faire du cinéma” sera  sélectionné pour le Festival du Film de Venise en 2001 et  obtiendra le prix du meilleur court-métrage au Festival du Film de Bruxelles.

Elle a été aussi la rédactrice en chef du magazine L’Officiel (2007-2009).

Si vous achetez ce livre en cliquant sur ce lien Amazon,  je touche une petite commission, cela m’aide à entretenir ce blog, merci si vous le faites !

1 Comment

  1. Pourquoi je n’ai pas aimé ce livre: parce qu’elle a fait des recherches sur le sujet et c’est purement une restitution des informations récoltées, on dirait qu’elle passe un examen et qu’elle expose tout ce qu’elle sait. L’histoire n’est qu’un prétexte à sortir tout ce qu’elle a appris. Ensuite elle a fait des recherches sur la Chine et sur les juifs de Chine et là aussi c’est de l’exposition.
    Tout ça ne reste que très superficiel car un exposé intellectuel.
    Ensuite on nous promène à la recherche d’une fleur et quand Gilles la trouve elle ne décrit même pas son odeur qui était quand même capitale. Restait plus d’imagination pour ça? Et puis on nous promène à travers la Chine à la recherche de sa bien aimée qui n’a même jamais mis les pieds en Chine. C’est un peu gratuit. Pour moi c’était caroline montre ce qu’elle sait sur New York, Caroline montre ce qu’elle sait sur les parfums, Caroline nous montre ce qu’elle sait sur les juifs de Chine etc…
    Cela manquait de concision et d’histoire véritable. En bref un peu trop de blabla pour rien.

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